Historique
Le trouble, communément appelé Syndrome de Guillain-Barré est une maladie rare qui affecte les nerfs périphériques de l’organisme. Il se caractérise principalement par une faiblesse, voire même une paralysie et s’accompagne souvent de sensations anormales. Le syndrome se manifeste de manière sporadique. Il est imprévisible et peut survenir à tout âge, indépendamment du sexe. Sa gravité peut varier considérablement d’un cas moyen pouvant même ne pas être porté à la connaissance d’un médecin, à celui d’une maladie dévastatrice liée à une paralysie presque totale plaçant le patient entre la vie et la mort. En raison de sa rareté, la plupart n’ont jamais entendu parler de la maladie, ou s’ils en ont entendu parler, ils n’en connaissent pas grand chose. Pourtant, pour les personnes qui en sont victimes, la maladie peut être très invalidante.
Cet aperçu est destiné aux patients souffrant du syndrome de Guillain-Barré, à leur famille et aux autres personnes mal informées qui s’intéressent à cette maladie. Son but est de vous familiariser à l’histoire de cette maladie, à son origine et à la manière de présenter, de décrire certains traitements, et de mettre l’accent sur les conséquences de ce syndrome sur la vie du patient et de son entourage.
On préfère le terme de syndrome à celui de maladie pour décrire la maladie observée par Guillain et ses collaborateurs. Ce terme reflète la reconnaissance de la maladie par un ensemble de symptômes (ce dont le patient fait état au médecin concernant les changements survenus dans son organisme) et les signes (ce que le médecin observe en examinant le patient) et qui sont caractéristiques de la maladie.
Georges – Charles Guillain
(1876 – 1961)
Jean – Alexandre Barré
(1880 – 1967)
En 1859, un médecin français, Jean B.O. Landry, décrivit en détails un trouble nerveux paralysant les jambes, les bras, le cou et les muscles respiratoires. Plusieurs rapports d’un trouble similaire arrivèrent d’autres pays. La preuve de Quinke en 1891, après un prélèvement du liquide céphalo-rachidien au moyen d’une aiguille placée dans le bas du dos, a ouvert la voie à trois médecins parisiens, Georges Guillain, Jean Alexandre Barré et André Strohl qui montrèrent en 1916, l’anomalie caractéristique d’une augmentation de la protéine du liquide céphalo-rachidien avec un comptage des cellules normales. Depuis lors, plusieurs chercheurs ont rassemblé des informations supplémentaires à ce sujet. Ce trouble peut affecter les nerfs, non seulement les nerfs des membres et des muscles respiratoires, mais également ceux de la gorge, du coeur, de la vessie et des yeux. Les médecins ont divers noms pour qualifier ce syndrome, parmi lesquels la polyneuropathie (irritation ou inflammation de nombreux de muscles) aiguë (apparition rapide) ou idiopathique (dont l’origine est inconnue), la polyradiculonévrite idiopathique aiguë, la paralysie ascendante de Landry, la polyneuropathie (maladie de nombreux nerfs) dysimmunitaire aiguë (pour décrire la réponse immunitaire ou protectrice probablement anormale de l’organisme contre ses propres nerfs, que représente le syndrome de Guillain-Barré), etc. Afin de faciliter la communication entre médecins et patients, on utilise simplement le terme « Syndrome de Guillain-Barré ».
j ai perdu mon papa il y a un ans de cette maladie,qui es survenu soudernement,je souhaite un bon courage a toute les famille qui son toucher par cette maladie
J’aimeJ’aime
courage à toi et ta famille ! patricia
J’aimeJ’aime